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Justice

PASCALINE MFERRI BONGO RELAXÉE PAR LA JUSTICE FRANÇAISE À PARIS

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Pascaline Mferri Bongo, peut se frotter les mains. Elle est passée à côté d’une peine d’emprisonnement.

Soupçonnée de corruption passive d'agent public étranger entre 2009 et 2010 au Gabon, elle a été relaxée le 22 avril 2024, au tribunal correctionnel de Paris. Elle peut lever son point en l’air en signe de victoire et congratuler ses avocats. 

Dans la même affaire, la société d'ingénierie française Egis et trois de ses anciens cadres, l'homme d'affaires gabonais Franck Ping et l'avocate Danyèle Palazo-Gauthier, ont été tous relaxés.

C’est la fin d’un procès qui avait tenu en haleine la famille Bongo. Beaucoup d'agitations finalement pour rien. Aucun élément n’a été retenu contre elle. Elle n’a pas tenté d’utiliser ses entrées au palais dans ce marché, elle n’a pas reçu d’argent. Elle n’en a pas parlé à son petit frère, qui était Chef de l’Etat à l’époque. 

Elle n’a perçu aucun centime

Pascaline était agent public étranger au moment des faits. Elle était Haute représentante du président de la République, malgré que c’était un titre honorifique. Le parquet a cependant 10 jours pour faire appel. Sa société Sift qui n’avait aucun bureau, aucun employé  a cependant conclu avec Egis Route un

"partenariat"

aux termes duquel la société de Pascaline Mferri Bongo pouvait recevoir  plus de cinq milliards de francs CFA (environ huit  millions d'euros) si l'Agence nationale des grands travaux (ANGT) du Gabon acceptait Egis Route comme consultant.

Selon Pascaline Bongo,  Egis Route n’a versé aucun centime à sa société Sift. Et au Gabon, Egis Route n'a eu aucun marché routier. 

Selon Pascaline Mferri Bongo, l’accusation portée contre elle est sans fondement. C'était impossible, avec ou sans son nom. L’ANGT était l’affaire personnelle du  président déchu Ali Bongo Ondimba, qui n’allait jamais accepter qu’une entreprise française vienne construire des routes au Gabon ou être un consultant d’Egis Route.Elle était payée chaque fin de mois, mais elle n’avait aucune mission et  aucune responsabilité. Selon le parquet, même si Pascaline Bongo n’a pas vu la couleur des huit millions d’euros  promis par Egis Route, cela

"n’ôte rien au caractère initial de corruption".

 

Par Pamphile EBO

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